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mercredi 25 février 2015

Voyez mon cadeau d'annivesaire!

Voyez mon cadeau d'annivesaire!


Evêque,
Que Dieu vous bénisse, de plus en plus, évêque et nous donne la joie d’accompagner vos nombreux autres anniversaires, dans cette merveille qu’est de servir Dieu.
Je suppose que vous avez, évêque, dû recevoir des milliers de messages et des cadeaux, mais je voudrais parler aujourd’hui au sujet du cadeau que j’ai reçu au cours de cette magnifique journée et je suis sûre que c’est le meilleur cadeau que vous avez aussi reçu.
Je suis arrivée à l’Universelle à l’âge de 12 ans, j’ai rejoint le Groupe Jeune et au fil du temps, je suis devenue ouvrière, mais par orgueil, j’ai fini par me refroidir dans la foi et je me suis éloignée de Dieu et tout a commencé à aller mal.
Ce furent sept ans d’absence, dans la souffrance, jusqu’à toucher le fond. J’ai essayé à plusieurs fois de revenir, mais je n’arrivais pas à rester ferme, à me donner réellement. Puis, mon mariage qui était mon refuge, a pris fin. J’ai tout perdu.
J’ai souffert de deux accidents de moto, en deux mois, lors du dernier, j’ai failli mourir. Je me suis retrouvée seule, sans forces, sans aucune envie de vivre, je voulais mettre fin à tout cela, j’ai tenté le suicide et cela n’a pas fonctionné. Je pensais que je n’avais aucune valeur, ni même pour mourir. Je demandais à Dieu tous les soirs de ne pas me réveiller le lendemain matin.
Les gens pensaient que j’étais en train de faire face à tout, très bien, mais à l’intérieur, je désirais la mort, même en sachant que j’irais en enfer, car je n’avais pas le courage ni la force de demander pardon à Dieu pour tout le mal que je faisais. J’ai essayé les soirées et les amourettes passagères, mais rien n’a rempli le vide. Cela ressemblait à un trou noir et tout ce que j’ai fait pour essayer d’améliorer, disparaissait dans l’immensité de toute l’angoisse et la tristesse.
Jusqu’à ce que j’ai décidé de revenir. Longtemps j’ai fait tout à ma façon et cela n’a pas fonctionné, maintenant je voulais que cela soit différent. J’ai fait une prière en pensée, demandant de l’aide, car si Dieu voyait ma souffrance et dans tout ce dont j’étais déjà impliquée, à chaque fois que j’ai eu envie de mourir et même ainsi, il a gardé mon âme, c’est parce qu’Il pouvait faire se produire quelque chose. J’ai donc décidé de Lui remettre toutes mes faiblesses, tous mes péchés et toute ma vie.
Au cours du réveillon de fin d’année, je suis revenue, le même jour, je me suis baptisée d’eau et j’ai commencé à vivre différemment. J’ai eu une vraie rencontre avec Dieu. Il m’a guéri de tous mes chagrins, m’a donné une direction, je me suis repentie de toute la vie erronée, que j’ai vécue. Puis vint le Jeûne de Daniel et là j’ai vu la chance de rencontrer réellement le Dieu dont j’ai souvent prêché, mais je ne Le connaissais pas.
Ce furent 21 jours de guerre contre des pensées et des situations. J’ai rejeté tout ce qui me faisait penser à mon passé. Je suis allée tous les jours à l’église; j’ai confessé mes péchés cachés et j’ai demandé pardon à qui j’avais offensé. Il y a des jours où les doutes m’ont bombardé et ces jours-ci, j’ai couru à l’église, j’allais évangéliser, nettoyer l’église… Bref, hier, lors du dernier jour, tout s’est mal passé à la maison, tout est arrivé pour que je reste énervée, des paroles d’échecs, tout, mais j’ai été fidèle et voici, le dernier jour, lors des dernières heures, dans la dernière réunion de la journée et au cours des dernières minutes de recherche, est venue la réponse, le Saint-Esprit est descendu sur ma vie.
Une joie immense, la paix véritable à l’intérieur de moi, je n’avais ni même plus de larmes et ce ne fut rien de ce qui était arrivé dans le passé, les pleurs et le sentiment de bien-être, mais juste la certitude, j’ai pu entendre le Saint-Esprit dire: “Tu es ma fille et Je n’ai jamais désisté de toi, à aucun moment, à partir de maintenant, tu n’as plus besoin de pleurer, maintenant tu dois juste sourire.”
A ce moment-là, j’ai parlé en langues en de brefs mots, mais avec assurance. Ce fut la meilleure expérience de ma vie, rien ne peut être comparé à cela et il n’y a plus de place pour les pensées de doute. Maintenant, je peux regarder mon intérieur et voir qu’il est rempli de la présence de Dieu. Alléluia!
Évêque, je vous remercie pour avoir vaincu tous les combats, que vous avez passés au cours du ministère pour apporter le Salut. Si vous aviez abandonné, je ne serais pas ici aujourd’hui.
Avec toute la joie et la gratitude, une fille de plus est née.

Danielle Brosk

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