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samedi 13 décembre 2014

 Moi aussi je parlais mal




En tant qu’enfant, à chaque fois que quelque chose clochait, je me souviens d’avoir entendu ma mère demander de l'aide à Dieu. Parfois, avant de me coucher, elle faisait des prières et c'est pourquoi je l’ai apprise. De la même manière que j’ai appris les tables de multiplication à l'école, j’ai également appris le «Notre Père». C'était mon devoir.

Adolescente, j'ai cherché pratiquement seule les réponses à ces doutes et aux curiosités naturelles de mon âge. J'ai toujours eu une mère et un père proches, une maison où vivre, de la nourriture à manger, une école, de l’argent à dépenser, cependant, tout cela n'était pas encore suffisant pour moi. C'est alors que lors de ma jeunesse, la cigarette, l’alcool, les drogues, ont joué un rôle important dans ma vie.

Un vide profond à l'intérieur de mon être ajouté à cet immense besoin de comprendre, qui j'étais, d'où je venais et où j’allais, m’ont mené à une quête incessante. Je me suis lancée dans l'étude de diverses doctrines, sectes et croyances.

Je peux énumérer quelques-unes: Sophisme (Rajneesh), Chamanisme (Carlos Castaneda), Spiritisme (Allan Kardec), Umbanda, Candomblé, Rose-Croix, Projectiologie (Waldo Vieira), de la Haute Magie (Papus, Aleister Crowley) etc.

J'en suis arrivée au point d'avoir une chambre dans ma propre maison, seulement pour faire des prières, des sacrifices et adorer des «dieux».

Rien n'a changé dans ma vie. Le vide était encore énorme. En fait, tout empirait et je perdais encore plus le contrôle pour changer ma propre vie.

Il est intéressant que lorsque tout semblait être perdu, la première prière qui me venait à l'esprit, était celle que j’avais apprise à l’âge d’enfant. Le Seul Dieu que je sentais vraiment présent dans ma vie était Ce Dieu qui me parlait lors de la prière du «Notre Père».

Eh bien, de la cigarette à l'alcool, de l'alcool à la cocaïne et, enfin, jusqu'à arriver au crack. Une vie sentimentale vide et le domaine financier toujours instable. C'est tout ce qui s'est passé dans ma vie, tant que me suis consacrée à ces «dieux», qui insistaient à me convaincre, qu’ils allaient m'aider et même me guérir. Je suis devenue esclave de pensées qui n’étaient pas les miennes.

Cependant, je peux dire que ce chemin que j'ai traversé, favorise aujourd'hui une seule certitude: mon Dieu a toujours été fidèle et juste, même lorsque je L’ai mis en arrière-plan. Mon Dieu est extrêmement miséricordieux, même lorsque je L’ai cherché dans les moments de désespoir.

Aujourd'hui, j’ai la certitude que lorsque je cherchais des réponses dans des endroits perdus, je n’obtiendrai jamais le résultat et la transformation que réellement, je désirai dans ma vie. Je n'ai jamais imaginé que la transformation de ma vie serait à l’Universelle.

Je peux dire que lorsque je suis entrée à l’Universelle, j’étais viciée dans les drogues, détruite émotionnellement et financièrement parlant. Presque sans vie. Je ne savais plus où aller et je n’avais même plus les forces pour cela. C’est pourquoi j’ai baissé la tête et j’ai «avalé à sec» à chaque fois que j'ai insulté et appelé l’évêque Edir Macedo, de voleur! J'ai pris courage et j’y suis allée demander de l'aide.

J'y suis allée grâce à une «émission, que j'ai regardée à la télévision quand j'ai entendu un homme dire: "Peu importe qui vous êtes, peu importe votre religion. Venez comme vous êtes: en fumant, en sniffant... Si vous avez besoin d'aide je sais comment vous aider... je vais saisir vos mains et je vais vous montrer la voie pour sortir de ce labyrinthe!". Je savais que c'était Dieu qui était en train de me parler à ce moment-là.

Oui c'est vrai! Aujourd'hui je suis guérie. Je vais à l’Universelle, parce que j'ai la paix et je m’y sens comme à la maison. Maintenant, c'est juste moi et mon Dieu – dans les luttes, dans les victoires, en tout temps.

Fabiola Pasinato

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