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jeudi 6 novembre 2014


Cela semblait impossible de changer

J'ai grandi au milieu d'une turbulence spirituelle. Mon père, pour servir aux forces du mal, nous forçait à vivre tous les jours avec ces pratiques macabres. À l'âge de 5 ans, je souffrais déjà avec des visions d’ombres et j’entendais des voix. Même si c'était quelque chose de naturel, puisque les esprits faisaient déjà partie de la famille, ils me troublaient beaucoup. J’avais des évanouissements constants et des courbatures qui étonnaient les médecins sachant qu’ils ne pouvaient diagnostiquer quoi que ce soit. Plus je grandissais, plus les troubles se sont multipliés.
Je me souviens que toutes les nuits étaient terribles en raison de cauchemars. J'ai rêvé de morts essayant de me dévorer et si cela ne suffisait pas, pendant la journée ils me suivaient, en m’appelant et en rendant ma vie un enfer.
À cette époque-là, le cas de ma famille s'aggravait. Mon père, de tant boire est devenu alcoolique, au point d’arriver à la maison ivre et d’aggresser tout le monde. Évêque, c’était épouvantable, nous nous attendions toujours d'être battus par lui. C’était constant et très douloureux. Je pleurais beaucoup parce que je voulais être comme les autres enfants, qui ont eu une enfance normale, chose que je méconnaissais.
Une fois, il m'a emmené à une consultation et l'un des médiums a dit que je devais développer ma médiumnité. Même enfant, je devais consacrer tout mon temps aux esprits, obtenant les responsabilités d'une entité que je devrais servir toute ma vie. Il est clair que rien ne s'est amélioré avec cela. J'ai dû même marcher et m'habiller comme lui, vous croyez à cela évêque?
Adolescente, j’ai commencé à détester mon père. J’avais le goût du sang dans la bouche et le désir de mort, je suis devenue alors très complexée en raison de toute cette situation. Demandé mon entité quotidienne de la paix et reçu en retour l'enfer de la vie. En même temps que je projetais ma mort, je souhaitais ardemment la même chose pour mon père. Cette haine a grandi en moi de telle façon que je n’arrivais pas à dormir. Cela ne sortais pas de ma tête. ALINE-apres
Nous avons donc décidé d'aller à Universelle, sur l'insistance d'une ouvrière qui n’a jamais désister de nous. Pendant longtemps, je me suis battue pour ma délivrance. Cela fut très difficile. Il semblait que je ne voulais pas grand chose, je le voulais oui, mais que cette entité ne voulait pas me perdre. Petit à petit, j’ai changé, les douleurs constantes ont commencé à disparaître, les évanouissements et les perturbations aussi, mais mon plus grand conflit me dérangeait toujours: mon intérieur.
Je savais que je devais décider et c'est ce que j’ai fait. Ce fut l'expérience la plus merveilleuse que j’ai jamais connue dans ma vie. Ce que j'ai demandé toute ma vie à «mon entité», Dieu me l'a accordé dans un seul acte de décision: la Paix !
Ah, Quel jour! Une journée qui a radicalement changé mon histoire et aujourd'hui, en tant qu'ouvrière, j’arrive à transmettre cela à tant de gens.

Aline Lima - Alto Vera Cruz/MG

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